L'IVRE DE MATIERES Elisabeth Couloigner
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Elisabeth Couloigner a grandi et vit à la pointe de la Bretagne, entre terre et mer.
La recherche sur la matière  et l'exploration formelle de l'espace du tableau caractérisent son travail. La réflexion sur ce que l'on peut signifier grâce au langage plastique est un aspect du travail de peinture qui l'intéresse particulièrement.


"Avant tout, et depuis toujours, il y a le regard  sur le monde autour, l'écoute précise des perceptions qui interrogent la réalité physique et la réalité sensible. Sans cesse  analyser, cadrer, examiner les substances couleurs lumières masses lignes matières particules. Jouer avec les échelles, repérer des analogies, établir des correspondances.

 Observer le monde extérieur, et apprendre sur son monde intérieur. Confronter les deux dans le jeu formel de la composition. Faire coexister.  Séparer et lier, établir des passages, des brèches, des mouvements ascensionnels, des lignes de communication, des zones d'interactions.  Rassembler  réassembler des fragments et les unifier en un tout harmonieux. Utiliser des déséquilibres pour créer de nouveaux équilibres. Transposer, extraire, sublimer. Chercher l'essence, la tension et ...la polysémie. 

 Ensuite, donner une existence concrète aux perceptions, les transposer. Façonner des reliefs optiques, donner de la sensorialité à la matière. Accueillir avec satisfaction l'imprévu. 
 Questionner la composition  à chaque nouvelle intervention. La structurer grâce à la lumière. Laisser le corps décider d'une intervention de rupture et valider seulement ensuite. Risquer l'échec, le dépasser, l'accepter pour recommencer. Ou bien vivre un temps méditatif où les actions s'enchaînent dans une calme fluidité. Prendre le temps nécessaire sans en connaître d'avance la durée. Écouter ses émotions. Découvrir le but au cours du travail ou au moment où il s'actualise. Défaire, refaire, sélectionner, épurer, nourrir l'image. 
 Et...décider d'une fin, c'est-à-dire montrer.

Pour moi, l'aventure a atteint son terme. L'image, elle, existera vraiment si elle est vue et interprétée par d'autres  subjectivités  que la mienne."


 
 
 
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